Préparer adéquatement son enfant à un univers compétitif

Tôt ou tard, les jeunes sont soumis à la compétition, que ce soit à l’école, dans le sport ou même dans les jeux vidéo. Les parents devraient être une source d’encouragement, de soutien et d’apprentissage et non de pression, estime l’orthopédagogue Lison Daoust. La solution est simple : les parents doivent développer leur estime de soi.

Quelques jours après la fin des examens d’admission à l’école secondaire, les exemples de parents qui ont une influence négative sur leur enfant sont nombreux. Considérant qu’environ un candidat sur cinq est admis à l’issue de ces tests, les adultes devraient modérer leurs attentes et, surtout, afficher une attitude de soutien plutôt que de déception en cas d’échec. « Il faut être réaliste », résume la spécialiste au micro de Stéphane Garneau.

Si l’estime de soi de l’enfant est primordiale, celle des parents, qui agissent en tant que mentors et exemples à suivre, est encore plus importante. Lison Daoust avance que dans près de la moitié des cas qu’elle observe, l’adulte, par son anxiété, son insécurité, ses exigences trop hautes ou son irréalisme, place son jeune dans une situation très difficile.

À l’aréna et au terrain de soccer

L’orthopédagogue explore un autre des milieux où la compétition est à l’honneur… et où les parents jouent trop souvent un rôle négatif. À la base, le sport mineur peut être un lieu d’épanouissement pour l’enfant si celui-ci est traité comme étant égal à ses coéquipiers et ses compétiteurs. Ça se gâte quand ses parents veulent la victoire et la gloire à tout prix.